Saïhi Éditions. Journal du Hirak : Le sursaut algérien de Abdelkader Harichane

L’essayiste, romancier et journaliste, Abdelkader Harichane, vient tout juste de publier un nouvel ouvrage intitulé Journal du Hirak : le sursaut algérien paru aux éditions Saïhi.
Après avoir édité des ouvrages tels que Le FIS et le pouvoir, La tragédie algérienne et ses hommes et plusieurs romans, Abdelkader Harichane prouve encore une fois qu’un auteur algérien ne peut pas rester insensible face aux soubresauts et sursauts révolutionnaires de ses concitoyens et de son pays, pour la liberté, la démocratie, l’alternance, la dignité, la justice sociale et contre la corruption, le népotisme, la gérontologie au pouvoir et les pratiques jurassiques.
Le hirak, le soulèvement populaire et massif du 16 février 2019. Justement, le livre de Abdelkader Harichane, porte le titre Journal du Hirak : le sursaut algérien.
Chroniques pas du tout «martiennes»
L’auteur, Abdelkader Harichane, indique que ce livre se veut être le spectre du hirak 2019, celui qui a fasciné le monde entier par son aspect pacifique, à l’inverse des précédents qui relatent des scènes douloureuses.
Il revient avec la loupe sur les slogans, les discours, les déclarations tonitruantes des uns et des autres, les prises de position, les idées fortes du hirak. Le Journal du Hirak jette la lumière sur les menus détails des événements majeurs.
Ce livre compte une chronologie s’articulant sur 57 vendredis et 57 mardis (journées des étudiants) accompagnés par les sorties hebdomadaires d’AGS (le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah), les dossiers portant sur la corruption et toutes les petites choses qui ont meublé le hirak pendant 13 mois qui seront gravés dans l’histoire de l’Algérie.
On «recardre» le Président Bouteflika
Dans le premier chapitre, l’auteur recadre le président Abdelaziz Bouteflika. Il porte le titre évocateur et caricatural Le cadre qui a mis le feu aux poudres.
Et puis se succèdent ceux intitulés La chute, La chasse aux figures visibles du clan, Bensalah prend l’intérim, Les grosses têtes dans les prisons du petit peuple, Les procès du cla(la issaba) en cascade, Le pouvoir lance le dialogue avec son ombre, La victoire de l’EN (équipe nationale de football, remportant la Coupe d’Afrique des nations, en Egypte), Vague d’arrestations des têtes pensantes du Hirak, Tebboune remonte à la surface, Une campagne (électorale) à huis clos, La «baraka» du coronavirus…
«In the navy»
Abdelkader Harichane, né le 26 mars 1953 à Boukadir (Chlef), a rejoint la marine après avoir décroché le bac pour suivre une formation d’ingénieur en turbines à gaz qu’il n’achèvera pas. Il délaissera le cursus après trois ans seulement. Motif invoqué : la mauvaise qualité des études dispensées par les formateurs soviétiques de l’ex-URSS.
Cela est relaté dans son livre intitulé Quand Moscou couvait l’élite arabe paru aux éditions Dar El Othmania. Abdelkader Harichane a exercé par la suite différentes professions. Il a été enseignant de mathématiques, traducteur-interprète, entrepreneur, puis journaliste.
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2021-01-23 09:10:20